J'en reprendrai bien un peu !

Il y a la course, l'effort, le dépassement de soi. Quand on court, on oublie d'abord tout, on profite du début de course puis, on entre peu à peu dans le dur. La chaleur à cette effet accélérateur sur l'état de forme qu'on a vite fait de se croire en bout de course alors qu'il reste encore quelques kilomètres à parcourir.

Mais comme je vous ai déjà dit, participer à une épreuve revient à tout y inclure. La préparation, le dossard... et l'instant après ma ligne d'arrivée. Quand soudain notre cerveau donne l'autorisation au corps d'arrêter. Se mélangent ainsi émotions et sensations, le soulagement, la douleur, la joie, la soif. 

J'avoue avoir été autant enthousiasmé par la course que par son après au semi marathon de Vienne. Peu après avoir récupéré la médaille, on arrive sur une place visiblement dédiée à la récupération. Bière, saucisses et autres spécialités sont à déguster autour de longues tables prétexte au regroupement, débriefing et autres discussions. Je suis resté là un moment, et après être rentré pour une douche autant nécessaire que méritée, comme attiré, j'ai voulu y retourner. 

L'ambiance était encore montée d'un cran, sans doute liée au houblon mais aussi à cette euphorie qui parcourt les participants après une longue épreuve de course à pieds. Voilà pourquoi quand on y a goûté, on ne peut plus s'en passer alors, amies endorphines, vous resterez bien  encore un peu !