Pourquoi doit-on préférer la cuisson des pâtes al dente avant une course ?

Les pâtes sont l’aliment préféré des runners. Personne n’échappe à sa dose de féculent avant une course car il semble qu’elles concentrent le carburant utile à une bonne performance. Il faut tout d’abord apprendre que les pâtes ne sont pas les seuls féculents qui existent. Il y a aussi le riz, le pain, les pommes de terre, le blé, le maïs, ainsi que les légumineuses comme les pois, pois chiche, lentilles … Et pour obtenir différents apports, il est important de ne pas se focaliser que sur les pâtes !

 

 Néanmoins, le point commun des féculents est qu’ils sont particulièrement riches en glucides et c’est l’élément qui sera le plus important au coureur lors d’un effort intense et prolongé. En effet, une fois ingéré, le glucide est synthétisé dans le muscle en glycogène qui constitue les réserves en énergie.

On comprend donc la nécessité d’augmenter sa ration en féculents à l’approche d’une course mais puisque notre sujet porte sur les pâtes, pourquoi alors faut-il gérer leur cuisson ?

 

Il faut, pour y répondre, évoquer la notion d’index glycémique (IG). Longtemps après avoir classé les aliments en sucre lents ou rapides, on regarde aujourd’hui l’index glycémique. Celui-ci correspond à la vitesse à laquelle la glycémie (taux de glucose dans le sang) augmente après l’ingestion de l’aliment.

 

Un IG élevé va augmenter très rapidement la glycémie quand un IG bas va la faire progresser lentement. Et dans le cadre de l’activité sportive il faudra privilégier le second type d’aliment. Or le mode de cuisson va modifier l’index des aliments, c’est pourquoi les pâtes al dente auront un IG plus bas que les pâtes plus cuites.

 

 

Pour la cuisson des pâtes, surveiller bien votre chrono dorénavant !

 

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