J’y étais, je vous raconte tout !
« La seule chose qui pourrait me faire continuer (à courir) serait d’avoir les JO à Paris en 2024 » …
Tout juste auréolé du titre de champion du monde, Pierre-Ambroise Bosse avait prononcé ces paroles au sortir de sa formidable course de 800m en 2017. Véritable profession de foi, l’athlète nous a montré toute sa motivation et détermination durant ces 7 années qui nous ont amenées jusqu’aux jeux car, en ce soir de Juillet 2024, notre trublion du double tour de piste est bien présent dans cette finale que l’on annonce aussi indécise qu’électrique.
Du haut de mes 40 et plusieurs balais maintenant, je ne pouvais manquer cela, moi qui, depuis toutes ces années, m’évertue à vous faire partager ma joie pour le sport et course à pieds plus précisément. « Les passions sont les seuls orateurs qui persuadent toujours », alors j’avoue ne pas avoir hésité une seconde à prendre des billets pour le Stade de France afin de profiter pleinement de l’évènement.
Jamais nous n’aurions pu imaginer une pareille fête, un tel succès.
Bien que décriée, moquée en premier lieu, la pétanque a fait une entrée remarquée et donnée une dimension populaire aux jeux. Les français ont ressorti leur triplette des placards pour faire de chaque parcelle de terre un boulodrome improvisé, et ce à la vue des touristes étrangers curieux de découvrir cette activité ludique et conviviale.
Les sportifs nous ont aussi étonné, enthousiasmé. Yohan Diniz continue de faire de la résistance et du 50km son territoire, lui qui vient enfin de conquérir le seul titre qui manquait à son formidable palmarès. Autre exemple de longévité au plus haut niveau, Teddy Riner, bien que sacré pour la 17ème fois d’affilée au championnat du monde l’année dernière, aura trébuché sur la dernière marche le menant vers l’or olympique. L’argent n’aura pas ce goût amer pour le plus beau palmarès du sport français lui qui, pour la première fois de sa carrière, est tombé sur plus fort que lui, un certain Justin Douillet, fils de ….
Entraineur de ballon … ovale cette fois, Zinedine Zidane continue de faire gagner et ne pourra contenir son exultation lorsque sa sélection décrochera le titre en rugby à 7 en déclarant, « c’est bien ! » devant les caméras.
Surprises, émotion, solidarité, partage, tous ces ingrédients étaient présents tout au long de ces jeux, et à bien y réfléchir, c’est ce dont on devrait se nourrir à chaque instant, voire même souhaiter pour chaque nouvelle année qui vient de débuter.
Et si les jeux olympiques sont un symbole de la forme, de la jeunesse, les grands champions restent des exemples à suivre, des modèles d'inspiration alors pour cela, on ne remerciera jamais assez ces fédérations qui ont su sélectionner et nous adresser leurs Meilleurs Vieux.
Bonne et heureuse année à tous !
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