Ces gens là

Ma première expérience de bénévole au Semi marathon de Boulogne Billancourt 

semi marathon boulogne billancourt 2017
En compagnie de mes partenaires de ravitaillement !

D’abord, d’abord on se réveille tôt, très tôt, tellement tôt qu’on ne sait plus son nom ni même le jour de la semaine. Il nous faut bien quelques secondes pour réaliser que ce dimanche ne sera pas comme à son habitude, fait de repos et farniente, et qu’afin de respecter le timing ultra serré que l’on s’est programmé au moment de se coucher pour grignoter quelques minutes de sommeil en plus, il va falloir vite sortir de cette position allongée.

 

C’est ainsi qu’après avoir pris sa douche tout en buvant son thé, brossé les dents tout en s’habillant, on se retrouve matin dans le bus qui roupille (lui aussi), direction le départ du semi-marathon. Mais ne vous y trompez pas, aujourd’hui je ne cours pas, j’aide !

 

La journée du bénévole de course démarre bien avant l’arrivée de tous les participants. Tous ? Non ! Car une irréductible runneuse probablement trop peureuse de manquer le départ arrivait en même temps que moi sur le lieu de la course. Après lui avoir souhaitée bon courage par (grande) anticipation, récupéré mon accréditation avec mes p’tites affaires (tee shirt et coupe-vent de la course), je pouvais aller rejoindre mon affectation qui n’était autre que le ravitaillement arrivée.

 

L’activité ne battait pas encore son plein sous la tente car la consigne avait été donnée de ne pas commencer à découper les 2t de banane et 1.5t d’orange (chiffres annoncés par les organisateurs et corroborés, pour une fois, par la police). Il était donc écrit que nous partirions en même temps que les coureurs, néanmoins l’heure qui sépare le départ des premiers arrivants est passée vite car à peine avions nous terminé de débiter qu’ils finissaient déjà leur course. Peu à peu le flux de participants augmentait et tandis que, médaille autour du cou, ils ne pensaient désormais qu’à se sustenter et récupérer, notre rythme de course à nous s’intensifiait ….

 

« Le cake part vite, il faut en recouper !», « Il faut de l’eau ! », « on prépare des bananes ? », « Quoi de nouveau plus de cake ? », « il y a de la soupe un peu plus loin si vous voulez », « Gilles il faut faire du café !» … mais moi je n’ai jamais fait de café ! Ou alors y a longtemps, ou bien j’ai oublié, ou il était pas bon, enfin je ne sais pas !

 

Et c’est ainsi que le flot s’égrène petit à petit. Bientôt nous n’attendons plus que les derniers courageux qui, au moment d’accepter une boisson chaude, nous révèle qu’on ne les y reprendra plus. L’accueil et le réconfort des bénévoles aura vite fait de faire passer cette idée saugrenue. Eh oui, c’est aussi ça être bénévole.

 

 

Cette journée a été riche pour moi. De cette première expérience je retiens les rencontres que j’y ai faites, l’autre approche que l’on peut avoir d’un événement sportif, ne plus être simplement consommateur mais rester néanmoins participant, la sympathie et reconnaissance des coureurs. Alors je me dis que j’ai bien envie de re-goûter à cela rapidement. Mais, après ce repas convivial offert par les organisateurs, il est tard, il faut que je rentre chez moi.

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