Ma première médaille

C'est fou comme les souvenirs peuvent remonter quand on s'y attend le moins

marathon paris
Médaille du marathon de Paris 2009

C’est souvent dans les instants les plus anodins que surgissent les trésors cachés ! Il y a peu de temps, c’est en cherchant un « je ne sais quoi » que je suis tombé nez à nez avec la médaille de mon premier marathon, celui de Paris en 2009.

 

Pourquoi était-elle planquée dans ce sac à l’abri des regards alors que toutes les autres sont en exposition permanente dans le salon ? Je ne saurai dire. Peut-être a-t-elle été volontairement oubliée  ici tant il est vrai qu’à l’époque, parcourir la distance m’avait paru être un exploit mais je m’étais bien dit qu’on ne m’y reprendrait pas. Comme bon nombre de débutants sur la distance, je m’étais lancé dans l’aventure en suivant un ami qui venait de s’inscrire. Vous le connaissez le fameux « vas-y on le fait ensemble !» … qui, suivant l’heure arrosée de la soirée, obtient avec plus ou moins de vitesse et clarté la réponse : « oui cap ! ». Je n’ai jamais regretté mon inscription car j’ai toujours aimé les défis sportifs. Et après plusieurs 10km ainsi que quelques semi-marathons, les 42km195 représentaient un nouveau but à atteindre.

 

On s’est donc lancé dans une préparation que l’on avait trouvée sur internet, on l’a commencée avec 2 semaines d’avance pour être sûr (sûr de quoi ???), ou plutôt pour se rassurer. On nous a dit de manger des pâtes alors on l’a fait, de faire des sorties longues on s’est exécuté, d’acheter de la NOK, de mettre du sparadrap, de s’épiler (bon tous les conseils n’étaient pas forcément bon à prendre alors on les a pas tous suivis) ….. Ce premier marathon était une plongée dans l’inconnu et ce n’est qu’à la vue de la ligne d’arrivée que l’on s’est dit, ça y est on l’a fait !

 

Comme je vous disais cette première expérience du marathon ne m’avait pas enthousiasmée outre mesure. Trop de temps à se préparer, une distance à gérer et un corps à ménager plutôt qu’une idée d’aller vite et à fond comme sur courte distance. Il me fallut du temps avant de m’inscrire de nouveau sur un marathon. Tout cela est reparti d’une envie de répondre de nouveau à mes questions. Vais-je y arriver ? Quel temps je vais mettre ? … Et après plusieurs marathons, je me rends compte que la part d’inconnu subsiste, que c’est ce qui attire, excite et parfois fait peur.

 

 

Alors à la veille de mon 8ème marathon, j’ai repensé à cette médaille que j’avais retrouvée, au sourire que j’avais esquissé, aux souvenirs remémorés en voyant ce petit bout de métal. Je me dis que j’ai bien fait de relever ce défi pour la première fois, de mettre le doigt dans l’engrenage, car ce jour-là, je n’ai pas uniquement parcouru 42km195.

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