L'art de lézarder

Parce que la vie du runner n'est pas faite que de fractionné ....

Ne rien faire, buller, voilà un langage inhabituel que l'on ne pense pas voir prononcer chez un runner. Surpris, offusqués seraient certains quand d'autres viendraient à penser que vos histoires de course et préparation marathon ne seraient alors que pure invention, qui, avec l'aide d'un apparat de circonstance, ne serviraient qu'à impressionner amis, collègues, famille ou bien paraître à la mode.

 

Car depuis que le monde a découvert ses vertus à sculpter le corps, que les acteurs se sont "Instagramés" en pleine effort avec leur bodyguard en pleine surveillance à leur côté, le running est tendance. Mais cette activité renvoie aussi au culte de l'effort, de l'endurance, à ces forçats de la route qui battent le bitume, ou la terre glaise. Eux aussi peuvent être adeptes des réseaux sociaux et la fréquence de leurs posts peut laisser à penser qu'ils ne s'arrêtent jamais de courir, gravir ou se gainer.

 

Mais la base de toute progression est bien dans le juste équilibre à trouver entre effort et récupération. L'entraînement va déséquilibrer le corps, et celui ci va devoir se reconstruire pour pouvoir s'adapter à cette activité la fois suivante. Ainsi, qu'il soit actif, passif, calculé ou improvisé, ce temps de "repos" du corps est, après l'exercice, bien mérité. Alors ne vous fiez pas trop aux réseaux, "likez" si vous souhaitez les photos quotidiennes de certains runners en plein effort mais pensez que celles ci peuvent très bien être postées en pleine séance de massage, cryotherapie, ou dégustation de sucres lents.

 

Et surtout écoutez bien votre corps, lui saura vous exprimer ses besoins, car c'est aussi ça la course à pieds, apprendre à mieux se connaître et reconnaître les signes qu'il nous envoie.

 

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